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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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tion des nations voisines, les migrations des peuples ; ce sont alors des emprunts faits à la 
géographie physique par l'ethnologie ; emprunts qui ne présentent aucun inconvénient dans l'ordre 
naturel des connaissances humaines, puisque la première de ces deux sciences s'y trouve placée 
bien avant la seconde. 
La ligne de démarcation entre ces deux sciences étant ainsi tracée d'une manière précise, il 
ne peut rester de difficulté sur les limites qui séparent l'ethnologie des autres sciences, qu'à 
l'égard de la quatrième science du troisième ordre qui y est comprise : l'Ethnogénie. On 
pourrait croire en effet que celle-ci devrait être considérée comme étant du domaine de 
l'histoire ; mais qui ne voit qu'à ce compte la géographie comparée en serait aussi ? Ces deux 
sciences sont évidemment inséparables, l'origine et les migrations des peuples n'étant en quelque 
sorte qu'un cas particulier des changemens de tout genre qu'ont éprouvés les nations et qui sont 
l'objet de la géographie comparée. D'ailleurs l'ethnogénie peut en général être 
étudiée, indépendamment de l'histoire proprement dite ; et ses deux bases principales : les 
caractères physiques des différentes races et l'analogie ou la diversité des langues, ont 
déjà été étudiées dans les siences énumérées précédemment : la première dans la 
zoologie, et la seconde dans la glossologie. 
2. Archéologie. Autant il est aisé de définir l'ar-
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