logie, ce que la technesthétique est aux signes naturels. La seule différence consiste en ce que
les signes institués n'agissant sur l'intelligence et la volonté de l'homme que par les idées
associées arbitrairement à ces signes, la glossologie appartient comme la littérature au règne
des sciences noologiques, tandis que, quand il s'agit des signes naturels d'étude de ces signes
considérés en eux-mêmes, qui serait à l'égard de la technesthétique ce que la glossologie est
à l'égard de la littérature, se trouve dans les sciences physiques comprises elles-mêmes dans le
règne des sciences cosmologiques.
L'analogie dont nous parlons est telle, qu'il suffit d'appliquer aux quatre sortes du troisième
ordre dont se compose la littérature, ce que nous avons dit des quatre sciences du troisième ordre
appartenant à la technesthétique, pour voir comment la bibliographie est le point de vue
autoptique de la littérature, la bibliognosie son point de vue cryptoristique la littérature
comparée le point de vue troponomique de la même science, et la philosophie de la littérature son
point de vue cryptologique.
§ IV.
Sciences du troisième ordre relatives aux moyens à employer pour l'amélioration
intellectuelle et morale des hommes.
Quand l'action qu'exercent sur l'intelligence et la volonté de l'homme les moyens que nous venons
de décrire, n'est déterminée que par le plaisir qu'il y trouve, ou par le hasard des
circonstances, les résultats de cette action sont tantôt utiles et tantôt nuisibles. Si les
beaux-arts peuvent inspirer aux hommes de nobles sentimens, ils peuvent aussi les corrompre. Si
l'usage des langues est nécessaire au dé-
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