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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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attributs qui caractérisent chacune d'elles ; il est aisé de reconnaître dans ces lois et dans 
les recherches relatives à la nature différente et aux attributs opposés des deux sortes de 
substances ; le point de vue troponomique de l'ontologie. Enfin la théodicée qui nous fait 
remonter à la cause des causes et nous découvre tout ce que l'homme peut connaître 
par lui-même de l'existence et des attributs de la Divinité est bien le point de vue cryptologique 
de l'objet spécial de la science du premier ordre dont je viens d'établir les divisions. 

§III. Sciences du troisième ordre relatives aux actions et à la conduite des hommes, aux motifs qui les déterminent, et à toutes les différences qui résultent entre eux de la diversité des caractères, des sentimens, des passions, etc.
Jusqu'ici nous avons considéré la pensée de l'homme en elle-même et dans les rapports avec la réalité des objets extérieurs. Mais l'homme n'est pas seulement un être pensant, il est doué d'activité et de volonté. Si dans la psychologie il est question de ces dernières facultés, ce n'est que d'une manière générale, comme faisant partie de nos moyens de connaître ; il s'agit maintenant de les étudier dans toutes les modifications que présentent les actions des hommes, selon les temps et les lieux, la diversité des caractères, des sentimens, des passions, etc. C'est l'objet des sciences dont nous avons à traiter dans ce paragraphe.
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