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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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celles qui l'ont précédée. La terpnographie, qui fait connaître ce que les productions des 
beaux-arts offrent à l'observation immédiate, est évidemment le point de vue autoptique de la 
technesthétique. La terpnognosie en est le point de vue cryptoristique, puisqu'elle étudie ces 
mêmes productions d'une manière plus approfondie, et découvre ce qu'elles contiennent de 
caché. La technesthétique comparée, qui s'occupe des changemens qu'elles ont éprouvés 
suivant la diversité des lieux et des temps, présente tous les caractères du point de vue 
troponomique. Enfin, la philosophie des beaux-arts, où l'on se propose de rechercher des causes ; 
de résoudre de véritables problèmes, est toute cryptoristique. Nous trouvons donc, dans les 
quatre sciences du troisième ordre dont se compose la technesthétique, une nouvelle application 
des quatre points de vue. 

§ II. Sciences du troisième ordre relatives aux langues et à tous les systèmes de signes institués pour exprimer nos idées, nos sentimens, nos passions, etc.
Tout système de signes institués est un véritable langage, soit qu'ils s'adressent à la vue ou à l'ouie. Le caractère qui distingue ce moyen spécial d'agir sur l'intelligence ou la volonté de nos semblables consiste en ce que cette action n'a lieu qu'en vertu d'une liaison arbitraire, qu'on peut appeler conventionnelle, entre les signes et les idées auxquelles ils sont associés. Nous allons parcourir dans ce paragraphe les sciences qui se rapportent à la communication entre
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