modernes, sur les propriétés de l'étendue, est évidemment celui qui convient pour désigner la
science du premier ordre, formée par la réunion des quatre sciences du troisième que je viens de
définir. Si nous réunissons d'une part la géométrie synthétique avec la géométrie analytique,
et de l'autre la théorie des lignes et des surfaces avec la géométrie moléculaire, nous aurons
deux sciences du second ordre, dont la première peut être considérée comme élémentaire,
relativement à la seconde, qui nous donne une connaissance plus approfondie des formes que nous
présentent les corps ou que nous concevons dans l'espace ; c'est pourquoi je donnerai à la
première le nom de GÉOMÉTRIE ÉLÉMENTAIRE, et à la seconde celui de THÉORIE DES FORMES, ainsi
qu'on le voit dans le tableau suivant :
Science du Ier ordre. Sciences du 2e ordre Sciences du 3e ordre.
{Géométrie synthétique.
GÉOMÉTRIE GÉOMÉTRIE ELEMENTAIRE {Géométrie analytique.
{Théorie des lignes et des
surfaces
THÉORIE DES FORMES {Géométrie moléculaire.
OBSERVATIONS. Le lecteur aura sans doute déjà fait de lui-même, à ces sciences du troisième
ordre, l'application des quatre points de vue que j'ai signalés et définis à l'occasion des
sciences qui concernent la détermination des grandeurs en général. Ici qu'il s'agit d'une espèce
de grandeur en particulier, de l'étendue, le point de vue autoptique a donné lieu à la
géométrie synthétique, qui est toute fondée sur les propriétés qu'on peut en quelque sorte
voir immédiatement dans les figures. Le point
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