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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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PRÉFACE.
AVANT d'exposer la classification générale des connaissances humaines que je présente aujourd'hui au public, je crois devoir entrer dans quelques détails sur la marche que j'ai suivie pour arriver aux résultats que je viens lui offrir. En 1829, lorsque je préparais le cours de physique générale et expérimentale dont je suis chargé au Collége de France, il s'offrit d'abord à moi deux questions à résoudre : 1°. Qu'est-ce que la physique générale, et par quel caractère précis est-elle distinguée des autres sciences? Je pensai que ce caractère devait être déterminé en disant qu'elle a pour objet d'étudier les propriétés inorganiques des corps et les phénomènes qu'ils présentent, indépendamment de l'utilité que nous en retirons et des modifications que ces propriétés ou ces phénomènes éprouvent selon les temps, les lieux et les climats. Je dis les propriétés inorganiques des corps, pour séparer la physique générale des sciences naturelles ; j'ajoute
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