Accueil
Rechercher dans les textes édités
> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
|<       <      Page 126      >      >|
Aller à la page
arbitraires : l'étude des organes respiratoires, comparés dans toutes les classes d'animaux, 
pourrait également être considérée comme une science à part, etc., et il n'y aurait pas de 
raison pour ne pas établir des divisions semblables dans l'anatomie végétale, en considérant, 
par exemple, sous le nom de carpologie, les travaux de Gaertner et des autres botanistes qui 
ont pris le fruit pour objet spécial de leurs recherches. 
4. Zootechnie. Quant à la zootechnie, les caractères qui la distinguent de l'agriculture 
et de la zoologie étant déjà déterminés, sa circonscription ne peut souffrir de difficultés 
qu'à l'égard de la limite qui la sépare de la technologie. Cette limite doit encore être fixée 
à l'instant où, soit les produits des animaux, tels que la laine, la soie, le lait, le miel, la 
cire, soit les animaux eux-mêmes, ou leurs dépouilles, passent des mains de ceux qui se les sont 
procurés dans celles qui les transformeront pour les approprier à nos besoins. 
J'ai déjà remarqué qu'on a presque toujours réuni la zootechnie avec l'agriculture, et 
moi-même je ne les avais pas séparées dans mes premiers tableaux des connaissances humaines. Un 
de nos agronomes les plus distingués (1), dont je m'honore d'être l'ami, me fit le premier 
observer que puisque 

(1) M. de Gasparin, correspondant de l'Institut.
|<       <      Page 126      >      >|
Aller à la page
Télecharger le PDF en format texte ->Créer son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© CRHST/CNRS, 2005 / Développé sous ICEberg 4.0.2 / hébergement CC-IN2P3 / Directeur de publication : Christine Blondel, responsable informatique : Stéphane Pouyllau