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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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la même division dans la dynamique. Ces distinctions sont du genre de celles qui existent en 
histoire naturelle entre les genres d'une même famille, et qui, ainsi que je l'ai dit, doivent 
être considérées comme des sciences du quatrième ordre. Mais alors ce n'est pas seulement pour 
ces deux sciences qu'il faudrait adopter cette division, on devrait aussi la faire dans la 
mécanique moléculaire, entre les calculs qui sont, par exemple, relatifs aux vibrations des corps 
solides, et ceux qui se rapportent aux mouvemens vibratoires des fluides, ce qui n'est nullement 
admissible. Il faudrait encore la faire dans la cinématique ; car, comment séparer la description 
de la presse hydraulique de celle des autres machines ? Comment ne pas s'occuper de la 
détermination du rapport des vitesses virtuelles des deux pistons en raison inverse de leurs 
surfaces, fondée sur ce que le volume du liquide interposé reste le même, lorsque l'on traite de 
considérations analogues sur les autres machines ? 
4. Uranologie. Dans la mécanique, les mouvemens ne sont considérés que comme possibles ; 
car l'espace ou se meuvent les corps étant, de sa nature, immobile, ce n'est qu'autant qu'il y 
existe des corps qu'il y a effectivement lieu à des mouvemens. C'est ce qui distingue la mécanique 
de l'uranologie, où il est question des mouvemens effectifs, soit apparens, soit réels, des 
globes semés dans l'espace. 
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