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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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des ouvrages différens, destinés à l'instruction de ce dernier, qu'il faut exposer en détail 
toutes les connaissances qui lui sont nécessaires, et qui doivent, comme celles dont se compose la 
médecine humaine, être comprises dans l'embranchement des sciences médicales. 
4. Sciences médicales. C'est par ces considérations que j'ai été amené à reconnaître 
que les sciences médicales devaient former un embranchement à part, et dès lors il ne s'agissait 
plus que de tracer entre ces sciences et les sciences zoologiques proprement dites une ligne de 
démarcation qui ne pût laisser aucun doute sur la distinction des vérités qui doivent être 
rapportées à chacune d'elles. L'usage où l'on est de ranger l'anatomie et la physiologie animales 
parmi les sciences dont on traite dans les ouvrages et les cours relatifs à la médecine, semblait 
devoir m'inspirer quelque doute à cet égard ; mais il ne me fut pas difficile de me convaincre que 
cet usage était uniquement fondé sur la nécessité de bien connaître l'organisation des animaux, 
avant d'étudier les effets des agens et des autres circonstances qui peuvent la modifier, et sur ce 
que l'utilité de la médecine est cause que cette science est cultivée par une foule de personnes 
qui n'ayant ni le temps ni les moyens d'approfondir toutes les branches de la zoologie, se bornent 
à étudier, suivant la carrière qu'elles veulent embrasser, la partie de 
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