des ouvrages différens, destinés à l'instruction de ce dernier, qu'il faut exposer en détail
toutes les connaissances qui lui sont nécessaires, et qui doivent, comme celles dont se compose la
médecine humaine, être comprises dans l'embranchement des sciences médicales.
4. Sciences médicales. C'est par ces considérations que j'ai été amené à reconnaître
que les sciences médicales devaient former un embranchement à part, et dès lors il ne s'agissait
plus que de tracer entre ces sciences et les sciences zoologiques proprement dites une ligne de
démarcation qui ne pût laisser aucun doute sur la distinction des vérités qui doivent être
rapportées à chacune d'elles. L'usage où l'on est de ranger l'anatomie et la physiologie animales
parmi les sciences dont on traite dans les ouvrages et les cours relatifs à la médecine, semblait
devoir m'inspirer quelque doute à cet égard ; mais il ne me fut pas difficile de me convaincre que
cet usage était uniquement fondé sur la nécessité de bien connaître l'organisation des animaux,
avant d'étudier les effets des agens et des autres circonstances qui peuvent la modifier, et sur ce
que l'utilité de la médecine est cause que cette science est cultivée par une foule de personnes
qui n'ayant ni le temps ni les moyens d'approfondir toutes les branches de la zoologie, se bornent
à étudier, suivant la carrière qu'elles veulent embrasser, la partie de
|
|
Télecharger le PDF en format texte ->
|