Accueil
Rechercher dans les textes édités
> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
|<       <      Page 180      >      >|
Aller à la page
miner la nature et le siége de la maladie à l'aide de la diagnostique, il aura ensuite à 
appliquer les lois de la thérapeutique générale, en modifiant, s'il y a lieu, le traitement 
d'après les diverses circonstances, relatives au sexe, à l'âge, au tempérament, à l'état du 
malade, etc. J'ai hésité long-temps sur le nom que je donnerais à cette partie des sciences 
médicales, dans laquelle consiste essentiellement l'art du médecin, et qui est comme le but vers 
lequel tendent toutes les autres. J'avais d'abord pensé à celui de clinique ; mais il m'a 
semblé que je me mettrais par là en opposition avec l'usage qui attache à ce mot l'idée, non 
d'une science, mais de l'enseignement fait par un professeur auprès du lit d'un malade. C'est 
pourquoi j'ai préféré celui de thérapeutique spéciale, parce qu'il s'agit ici de 
l'application des lois et des préceptes de la thérapeutique générale à l'individu que le 
médecin est appelé à traiter. 
4. Prognosie. Comme l'issue d'une maladie dépend du traitement que suivra le malade, ce 
n'est qu'après avoir déterminé ce traitement que le médecin peut juger de la manière dont elle 
se terminera. Lorsque, par exemple, il est appelé auprès d'un malade attaqué de la fièvre 
produite par les exhalaisons d'un marais ou par l'aria cattiva des ruines de Rome, il ne doit 
pas dire : Ce malade mourra presqu'infailliblement, comme cela arriverait s'il était 
abandonné aux seules forces de la nature ; mais 
|<       <      Page 180      >      >|
Aller à la page
Télecharger le PDF en format texte ->Créer son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© CRHST/CNRS, 2005 / Développé sous ICEberg 4.0.2 / hébergement CC-IN2P3 / Directeur de publication : Christine Blondel, responsable informatique : Stéphane Pouyllau