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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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qu'on a découvert et démontré, par exemple, les avantages de la division du travail pour obtenir 
les produits les plus économiques, c'est-à-dire, réunissant les conditions les plus favorables au 
producteur et au consommateur. C'est à cette science que je donne le nom d'économie 
industrielle. 
4. Physique industrielle. Par ce mode de comparaison, purement empirique, il faudrait 
souvent faire beaucoup de dépenses en essais de procédés, en constructions d'instrumens ou de 
machines, pour n'arriver qu'à des résultats qui tromperaient les espérances qu'on aurait 
conçues. Il est un autre mode de comparaison, qui consiste à s'aider des connaissances de physique 
générale, acquises précédemment, à étudier les phénomènes qui se passent dans les 
transformations que les arts fout subir aux corps, à remonter à leurs causes, à prévoir ainsi 
les résultats qu'on peut attendre des nouveaux procédés et des nouvelles machines, avant d'en 
faire l'essai. Cette application de la théorie à la pratique a un autre avantage : la connaissance 
des causes peut seule conduire à perfectionner les procédés connus, à en inventer de nouveaux, 
et à faire également prévoir dans ces deux cas le succès qu'on peut espérer. Tel est l'objet de 
la physique industrielle. C'est à cette science que la plupart des arts doivent leurs 
progrès et les perfectionnemens qu'ils ont atteints. Ainsi, par exemple, depuis des siècles, on 
blanchissait les toiles en les exposant à l'air et à la 
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