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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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ne s'est pas encore occupé des ordres naturels des plantes, divisions intermédiaires entre les 
familles et les classes, dont on ne peut méconnaître l'existence dans l'ensemble des rapports 
mutuels des végétaux. C'est à cette science que j'ai donné le nom de zoonomie, à 
l'exemple de quelques naturalistes modernes. J'y comprends, comme je l'ai fait dans la phytonomie, 
à l'égard des végétaux, les lois générales de la distribution des divers groupes naturels du 
règne animal sur la surface de la terre. 
4. Physiologie animale. Enfin la physiologie animale, où se trouve comprise 
l'organogénie, étudie les causes de la vie dans les animaux, la formation et les fonctions de 
leurs organes, ainsi que la physiologie végétale le fait pour les plantes. 

b. Classification.
L'ordre dans lequel nous rangeons ici ces sciences ne présente aucune difficulté; la zoonomie ne peut établir des lois qu'en partant des faits observés par le zoographe et l'anatomiste, et la classification naturelle qui résulte de ces lois peut seule guider le physiologiste dans ses travaux, quand il veut embrasser tout l'ensemble du règne animal. La science du premier ordre qui a pour objet spécial la connaissance de cet ensemble, et qui comprend les sciences du troisième ordre dont nous venons de parler, s'appelle la ZOOLOGIE. Je n'ai pas besoin d'avertir qu'elle renferme tout ce qui est relatif à l'homme, considéré sous le rap-
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