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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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trop long-temps continué des organes musculaires, de même qu'une trop constante application de 
ceux de nos sens que cette application pourrait altérer ou détruire, comme il n'arrive que trop 
souvent à celui de la vue. 
Les exercices gymnastiques, les procédés orthopédiques et les expériences par lesquelles on 
peut chercher à les perfectionner et à en constater les avantages, doivent être décrits ici, 
tandis que l'application de ces procédés pour prévenir ou guérir des infirmités, qu'on doit 
regarder comme des maladies, appartient à des sciences dont nous parlerons plus tard, la 
prophylactique et la thérapeutique spéciale ; de même que les opérations de la chirurgie doivent 
être décrites dans la traumatologie, tandis que leur application, dans les divers cas où il 
convient d'y avoir recours, appartient aussi aux deux sciences que nous venons de nommer. 
4. Phrénygiétique. Les phénomènes vitaux peuvent être modifiés par un dernier genre de 
causes qu'on a eu tort, si je ne me trompe, de ne pas considérer comme devant être l'objet d'une 
science à part ; car l'étude des effets qui leur sont dus, aussi nécessaire au médecin que celle 
de la pharmaceutique, de la traumatologie et de la diététique, ne peut évidemment être comprise 
dans aucune de ces trois sciences. Je veux parler des modifications que les causes morales apportent 
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