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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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mesure de l'étendue, sous le nom de théorie des lignes et des surfaces.
4. Géométrie moléculaire. Maintenant se présente une autre science du troisième ordre, 
que l'on ne compte pas ordinairement parmi les sciences dont nous nous occupons ici, mais qui doit y 
entrer, parce qu'elle n'emprunte à l'observation que des mesures, circonstance qui, comme on le 
verra bientôt, est le caractère distinctif de l'embranchement auquel elles appartiennent. Cette 
science qui a pour objet la détermination de ce qu'on nomme formes primitives dans les corps 
susceptibles de cristalliser, d'après les formes secondaires données par l'observation, ou, 
réciproquement, d'expliquer l'existence des formes secondaires quand on connaît les primitives, 
est connue sous le nom de cristallographie. Il suffit d'ouvrir l'ouvrage où elle a été exposée 
par le grand physicien qui l'a créée, pour s'assurer qu'elle est purement mathématique, et que 
tout s'y borne à combiner des figures polyédriques de manière à en produire d'autres. J'ai cru 
devoir lui donner le nom de géométrie moléculaire, qui me semble exprimer d'une manière 
plus précise son objet, et sa liaison intime avec les sciences dont je viens de parler. 

b. Classification.
Le nom de GÉOMÉTRIE, en n'y comprenant pas seulement les travaux des anciens, mais ceux des
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