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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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3. Phytonomie. Si maintenant nous comparons les végétaux les uns avec les autres, soit un 
même végétal avec lui-même à différens instans de son existence, pour en conclure les lois de 
la classification naturelle des végétaux en familles, classes et embranchemens (1), et celles qui 
régissent leur naissance, leur accroissement, leur décadence et leur mort, nous recueillerons 
ainsi de nouvelles vérités, objet d'une science du troisième ordre que j'appellerai 
phytonomie. 
Outre la classification naturelle des vegétaux et les lois dont je viens de parler, je comprends 
dans la phytonomie la distribution des différens groupes de végétaux sur la surface de la terre, 
dans les diverses régions qu'ont distinguées les botanistes. L'étude de cette distribution 
nous fait aussi connaître des lois ; et d'ailleurs, de même que c'est dans la phytographie, où 
l'on décrit les diverses espèces de plantes, que l'on doit indiquer l'habitation de 
chacune, c'est dans la phytonomie, où les végétaux sont classés en groupes naturels de 
différens ordres, que l'on doit déterminer les régions qu'habitent ceux de ces groupes qui sont 
bornés à certains climats, et présenter une sorte de tableau général de la manière dont ils 
sont distribués 

(1) On sait que le règne végétal se divise en trois embranchemens, qui ont reçu le nom de 
plantes acotylédones, monocotylédones, dicotylédones. 
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