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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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métrie analytique, de les traiter à l'aide de l'algèbre, par la méthode adoptée aujourd'hui, et 
qui conduit surtout lorsqu'il s'agit de la trigonométrie sphérique, à des calculs fort 
compliqués, et qui ne sauraient laisser des idées bien nettes dans l'esprit des élèves. Quoi 
qu'il en soit, quand on se sert de cette dernière méthode, les mêmes sciences appartiennent 
évidemment à la géométrie analytique. 
3.  Mécanique. Il semble d'abord que quand on a dit que la mécanique est la réunion de 
toutes les vérités relatives aux mouvemens ou aux forces considérés en général, on a 
suffisamment distingué cette science de toutes les autres. Mais on pourrait objecter que, dans la 
géométrie, et surtout dans la théorie des lignes et des surfaces, on définit ces lignes et ces 
surfaces en déterminant le déplacement du point ou de la ligne qui les décrit, et que ce 
déplacement est déjà un mouvement. La réponse que je ferai à cette objection, c'est qu'il n'y a 
réellement mouvement que quand l'idée du temps pendant lequel a lieu le déplacement étant 
jointe à celle du déplacement lui-même, il en résulte la notion de la vitesse plus ou moins 
grande avec laquelle il s'opère ; considération tout à fait étrangère à la géométrie, qui 
fait le caractère propre de la mécanique, et la distingue à cet égard de la géométrie. 
On est dans l'usage de diviser la statique en statique proprement. dite, et hydrostatique, et de 
faire 
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