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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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on se proposerait d'essayer les moyens chirurgicaux avant de les pratiquer, sur l'homme, mais s'il 
s'agissait de fournir à la physiologie animale les faits sur lesquels elle repose, et ceux dont 
elle attend les nouveaux progrès qu'elle ne peut faire que par ce moyen, ce serait à cette 
dernière science, et non à la traumatologie, qu'appartiendraient les expériences faites dans ce 
but ; de même que ce n'est pas dans la pharmaceutique, mais dans la physiologie animale, qu'on doit 
placer les expériences sur l'introduction de matières insolites dans l'organisation, qui seraient 
faites uniquement dans la vue de résoudre des questions relatives à la physiologie. 
3.  Diététique. Dans les deux sciences précédentes, les effets des moyens qu'elles 
étudient se manifestent en général presque immédiatement, en sorte que rien n'est plus facile 
que de les constater par l'observation ou l'expérience. Il n'en est pas de même des effets 
produits par les causes de modifications organiques dont je vais m'occuper. L'action plus lente de 
ces causes ne peut ordinairement être reconnue que par la comparaison de ce qui arrive, dans des 
circonstances semblables, à des individus dont les uns sont soumis à cette action, et les autres 
ne le sont pas. Elles comprennent tout ce qui est relatif au régime, lorsqu'on prend ce mot dans le 
sens le plus général, et qu'on l'applique non-seulement à l'homme, mais 
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