on se proposerait d'essayer les moyens chirurgicaux avant de les pratiquer, sur l'homme, mais s'il
s'agissait de fournir à la physiologie animale les faits sur lesquels elle repose, et ceux dont
elle attend les nouveaux progrès qu'elle ne peut faire que par ce moyen, ce serait à cette
dernière science, et non à la traumatologie, qu'appartiendraient les expériences faites dans ce
but ; de même que ce n'est pas dans la pharmaceutique, mais dans la physiologie animale, qu'on doit
placer les expériences sur l'introduction de matières insolites dans l'organisation, qui seraient
faites uniquement dans la vue de résoudre des questions relatives à la physiologie.
3. Diététique. Dans les deux sciences précédentes, les effets des moyens qu'elles
étudient se manifestent en général presque immédiatement, en sorte que rien n'est plus facile
que de les constater par l'observation ou l'expérience. Il n'en est pas de même des effets
produits par les causes de modifications organiques dont je vais m'occuper. L'action plus lente de
ces causes ne peut ordinairement être reconnue que par la comparaison de ce qui arrive, dans des
circonstances semblables, à des individus dont les uns sont soumis à cette action, et les autres
ne le sont pas. Elles comprennent tout ce qui est relatif au régime, lorsqu'on prend ce mot dans le
sens le plus général, et qu'on l'applique non-seulement à l'homme, mais
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