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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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dans les animaux dont l'organisation moins compliquée permet au tégument général d'en remplir 
les fonctions ; il est sous forme de poumons dans tel animal, sous celle de branchies dans tel 
autre. 
La géonomie vient après ces deux sciences pour établir les rapports généraux de 
superposition et de coïncidence qui existent, soit entre les terrains décrits dans la géographie 
physique, soit entre les diverses espèces ou variétés des substances homogènes ou des roches que 
nous a fait connaître la minéralogie, et les classe d'après ces rapports. 
3. Sciences naturelles. Le caractère de ces sciences est tellement marqué par l'opposition 
qui se trouve entre le mode d'existence des corps vivans et celui de la matière inorganique, que 
leur définition ne peut être sujette à aucune difficulté. Ce mode d'existence consiste dans les 
changemens continuels par lesquels passent nécessairement les êtres vivans en recevant sans cesse 
les nouvelles molécules destinées à entretenir cette existence, et en en perdant d'autres 
devenues superflues. Ils naissent toujours d'individus semblables à eux, croissent, se reproduisent 
et meurent, tandis qu'un corps inorganique, sur lequel n'agit aucune cause de destruction, peut 
rester indéfiniment dans le même état. 
Si les caractères qui distinguent les êtres organisés de ceux qui ne le sont pas, ne présentent 
au- 
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