m'a semblé devoir être l'objet d'une autre science du troisième ordre à laquelle j'ai donné le
nom de crasioristique.
3. Hygionomie. Après qu'on a étudié, d'une part, dans les quatre sciences du troisième
ordre dont se compose la physique médicale, tous les genres d'action que peuvent exercer sur
l'homme et les animaux les divers exercices des organes soumis à l'empire de la volonté, les agens
et toutes les circonstances extérieures qui peuvent modifier les phénomènes vitaux ; de l'autre,
dans la crasiographie et la crasioristique, les circonstances organiques indépendantes de la
volonté, qui influent sur ces modifications, et font que ce qui est utile à l'un peut être
nuisible à l'autre, on a tout ce qu'il faut pour qu'en partant de la comparaison de tous les faits
observés relativement à ces divers genres d'action modifiés par toutes les circonstances
organiques qui tiennent au tempérament, à l'âge, au sexe, etc., des individus et à l'état où
ils se trouvent, on en déduise des lois générales d'après lesquelles on puisse, pour chacun
d'eux, déterminer les exercices et le régime les plus convenables pour la conservation et
l'amélioration de sa santé. C'est de l'ensemble de ces lois que se compose la science du
troisième ordre à laquelle je crus, dans le premier moment, devoir donner le nom d'hygiène, mais
je n'eus pas besoin de beaucoup de réflexions pour remarquer qu'il y avait une autre science du
même ordre qui s'occupait aussi de
m'a semblé devoir être l'objet d'une autre science du troisième ordre à laquelle j'ai donné le
nom de crasioristique.
3. Hygionomie. Après qu'on a étudié, d'une part, dans les quatre sciences du troisième
ordre dont se compose la physique médicale, tous les genres d'action que peuvent exercer sur
l'homme et les animaux les divers exercices des organes soumis à l'empire de la volonté, les agens
et toutes les circonstances extérieures qui peuvent modifier les phénomènes vitaux ; de l'autre,
dans la crasiographie et la crasioristique, les circonstances organiques indépendantes de la
volonté, qui influent sur ces modifications, et font que ce qui est utile à l'un peut être
nuisible à l'autre, on a tout ce qu'il faut pour qu'en partant de la comparaison de tous les faits
observés relativement à ces divers genres d'action modifiés par toutes les circonstances
organiques qui tiennent au tempérament, à l'âge, au sexe, etc., des individus et à l'état où
ils se trouvent, on en déduise des lois générales d'après lesquelles on puisse, pour chacun
d'eux, déterminer les exercices et le régime les plus convenables pour la conservation et
l'amélioration de sa santé. C'est de l'ensemble de ces lois que se compose la science du
troisième ordre à laquelle je crus, dans le premier moment, devoir donner le nom d'hygiène, mais
je n'eus pas besoin de beaucoup de réflexions pour remarquer qu'il y avait une autre science du
même ordre qui s'occupait aussi de
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