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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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ou ce système est susceptible de prendre ; eu un mot, de la détermination de ce qu'on appelle 
vitesses virtuelles, indépendamment des forces appliquées aux points matériels, 
détermination qu'il est infiniment plus facile de comprendre quand on la sépare ainsi de toute 
considération relative aux forces. Lorsque, parvenu à la science du second ordre qui va suivre, on 
voudra enseigner aux élèves qui auront bien saisi cette détermination, et qui seront 
familiarisés avec elle depuis long-temps, le théorème général connu sous le nom de principe 
des vitesses virtuelles, ce théorème, qu'il est si difficile de leur faire comprendre en 
suivant la marche ordinaire, ne leur présentera plus aucune difficulté. 
2. Statique. A la cinématique doit succéder la science du troisième ordre, où l'on 
traite, au contraire, des forces indépendamment des mouvemens, et que, conformément à l'usage 
universellement reçu, je désignerai sous le nom de statique. La statique ne doit venir 
qu'après la cinématique, parce que l'idée de mouvement est celle qui est donnée par 
l'observation immédiate, tandis que nous ne voyons pas les forces qui produisent les mouvemens dont 
nous sommes témoins, et que nous ne pouvons même conclure leur existence que de celle des 
mouvemens observés. Il convient, d'ailleurs, que les rapports des vitesses virtuelles aient déjà 
été calculés dans la cinématique, pour que la statique puisse s'en servir à déterminer les 
conditions d'équilibre des différens systèmes de forces. 
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