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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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maines, on a long-temps placée parmi les sciences mathématiques, arrangement qui ne me paraît pas 
plus fondé que si on y avait réuni la chronologie ou la statistique, à cause des calculs que 
l'arithmétique leur fournit. 
2. Sciences physiques. Ces sciences, comme celles de l'embranchement précédent, ont pour 
objet les propriétés que présentent les corps indépendamment de la vie propre aux êtres 
organisés. Mais au lieu de se borner à celles de ces propriétés qui n'empruntent à 
l'observation que des idées de grandeur et des mesures, elles s'occupent de propriétés que nous 
ne pouvons reconnaître qu'en joignant l'expérience à l'observation, et dès lors, tandis que les 
sciences mathématiques embrassent l'ensemble de l'univers, les sciences physiques sont 
nécessairement bornées à une étude plus spéciale des corps que l'homme peut atteindre, sans 
quitter le globe qu'il habite. 
La physique générale, qui commence cet embranchement, n'étudie, comme les mathématiques, les 
propriétés des corps, que pour les connaître, indépendamment de toute application à nos besoin 
; mais elle présente une circonstance qui, par la nature même des mathématiques, ne saurait se 
rencontrer dans ces dernières sciences, et que nous retrouverons presque toujours dans celles des 
embranchemens suivans. Cette circonstance consiste en ce que la première et souvent la seconde 
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