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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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nombre, que la théorie des probabilités fait essentiellement partie de l'arithmologie, et que, 
dans le calcul des probabilités, il ne peut jamais être question de changer l'unité, comme on 
change à volonté les unités auquelles on rapporte l'étendue, le temps, les forces, etc., parce 
qu'il n'y a qu'une certitude. 
2. Géométrie. La science la plus voisine de l'arithmologie, est la géométrie. Le premier 
caractère qui les distingue, consiste en ce qu'aux rapports de grandeur dont s'occupe la première, 
se joignent, dans la seconde, les rapports de position dans l'espace, des points, des lignes et des 
surfaces. C'est à la géométrie à combiner ces nouveaux rapports avec les premiers, et à montrer 
comment ils peuvent y être ramenés en déterminant la distance de deux points par la mesure de la 
droite qui les joint ; la position respective de deux droites par celle de leur plus courte distance 
et de l'angle que forment leurs directions, etc. 
Un second caractère propre à la science de l'étendue, c'est qu'un certain nombre de rapports, 
soit de grandeur, soit de position, existant entre les points, les lignes ou les surfaces dont une 
figure est composée, il en résulte entre ces points, lignes ou surfaces, une multitude 
d'autres rapports, suite nécessaire des premiers, et dont la détermination est le but que se 
propose le géomètre. 
Enfin, on peut remarquer un troisième caractère distinctif entre l'arithmologie et la géométrie 
; 
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