qui doit embrasser sans exception tout l'ensemble de nos connaissances, et où je me suis proposé
de préparer une place à tous les ouvrages qui existent. D'ailleurs, l'importance du sujet eût
seule suffi pour me déterminer à distinguer d'abord sous le nom de crasiographie, du mot
πρ?σις dont les médecins grecs se sont servis pour désigner ce que nous
nommons tempérament, une science du troisième ordre qui ait pour objet de décrire les
divers tempéramens et toutes les circonstances qui les accompagnent. D'après son étymologie, ce
mot peut être pris dans une acception très-étendue, et comprendre, non-seulement les différences
d'âge, de sexe, de race, etc., qui peuvent exister entre les divers individus , mais encore, pour
ne rien omettre de tout ce qui doit faire partie de la science dont il est ici question, les
différences qui tiennent à l'état où se trouve l'individu, par exemple, à celui de la
gestation, de l'allaitement, etc.
2. Crasioristique. Le médecin reconnaîtra-t-il toujours sûrement le tempérament de celui
qui le consulte ? ne faudra-t-il pas qu'il distingue les signes seulement symptomatiques de ceux qui
sont vraiment idiopathiques ? C'est là une sorte de diagnostique qui est, par rapport aux
tempéramens, ce que la diagnostique proprement dite, dont je parlerai tout à l'heure, est par
rapport aux maladies. La connaissance des signes auxquels on distingue les divers tempéramens, et
de la valeur relative de ces signes,
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