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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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phie, conformément à son étymologie, en le bornant à ce qui peut être l'objet d'une 
observation immédiate, et l'étendre de l'autre, en comprenant dans les descriptions des maladies 
qui sont l'objet de cette science, comme on le fait généralement, non-seulement le traitement qui 
a été suivi, mais encore toutes les circonstances d'âge, de sexe, de tempérament, définies et 
étudiées dans la crasiologie. C'est pour cette raison que j'ai dû placer la nosographie après la 
physique médicale et l'hygiène. 
2. Anatomie pathologique. La nosographie décrit dans les maladies tout ce qui est 
susceptible d'observation immédiate ; mais pour avoir une connaissance complète de chacune 
d'elles, il faut connaître en outre les altérations intérieures des organes, liées comme causes 
ou comme effets avec la maladie, ce qu'on appelle son siége. Cette connaissance est l'objet de 
l'anatomie pathologique, qui est à l'égard des maladies décrites dans la nosographie, ce 
que l'anatomie végétale et l'anatomie animale, sont à l'égard des végétaux et des animaux 
décrits dans la phytographie et la zoographie. De même qu'après que le phytographe et le 
zoographe ont observé tout ce qui peut l'être immédiatement dans les êtres organisés, 
l'anatomiste va chercher dans leur intérieur les organes qu'il doit examiner et décrire ; de 
même, après que le nosographe a décrit tous les phénomènes extérieurs qu'a offerts une maladie 
dont l'issue a été fatale, on doit cher- 
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