connaître le point de vue troponomique, comme on ne peut non plus méconnaître le point de vue
cryptologique dans les caractères de la physiologie médicale.
§ IV.
Sciences du troisième ordre relatives aux procédés par lesquels on applique à la guérison
des maladies les connaissances acquises dans les paragraphes précédens.
Jusqu'à présent le médecin a appris à connaître les moyens qu'il peut employer pour la
guérison des maladies, les circonstances d'âge, de sexe, de races et de tempéramens qui peuvent
modifier, soit les effets qu'il en attend, soit les doses des médicamens qu'il doit prescrire, et
les maladies elles-mêmes, ainsi que les lois générales qui doivent le guider dans le choix de ces
moyens. Mais toutes ces connaissances ne suffisent pas au médecin appelé auprès d'un malade ; il
faut encore qu'il sache discerner la maladie, déterminer le traitement qui lui convient, non plus
en général, mais relativement à toutes les circonstances particulières à ce malade ; prévoir,
enfin, l'issue plus ou moins probable de la maladie. C'est là l'objet des sciences dont il me reste
à parler ; et dont je dois commencer l'énumération par celle qui sert de base aux trois
suivantes.
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