Accueil
Rechercher dans les textes édités
> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
|<       <      Page 12      >      >|
Aller à la page
qu'après la distribution en familles naturelles, faite par Bernard de Jussieu, des genres déjà 
formés par Linné et ses prédécesseurs, qu'on dut s'occuper de la classification de ces familles, 
et chercher dans le nombre des cotylédons, dans l'insertion des étamines, dans la présence ou 
l'absence de la corolle, les caractères d'après lesquels on devait définir les groupes composant 
cette classification. 
§ III. Caractère particulier à la classification naturelle des sciences. — De l'ordre général qui doit y être suivi.
D'après ce que nous avons dit plus haut, les deux principaux moyens de caractériser une science et de fixer les limites qui la séparent de toutes les autres, sont, d'une part, la nature des objets qu'on y étudie ; de l'autre, le point de vue sous lequel on considère ces objets. Ce n'est qu'en combinant ces deux moyens de définition et de classification, qu'on peut espérer de trouver l'ordre dans lequel elles s'enchaînent le plus naturellement, et les réunir en groupes de différens ordres, d'après leurs véritables analogies. Il semble d'abord que la nature des objets devrait seule être consultée ; mais si c'est à ces objets que se rapportent les vérités qu'on a à classer, ces vérités sont conçues par l'intelligence humaine : les sciences sont faites par l'homme et pour l'homme,
|<       <      Page 12      >      >|
Aller à la page
Télecharger le PDF en format texte ->Créer son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© CRHST/CNRS, 2005 / Développé sous ICEberg 4.0.2 / hébergement CC-IN2P3 / Directeur de publication : Christine Blondel, responsable informatique : Stéphane Pouyllau