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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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en est simple : toutes les vérités dont ils se composent ne sont que la découverte des moyens par 
lesquels l'homme peut atteindre un but déterminé. Ces moyens étaient une chose cachée pour celui 
qui se proposait de l'atteindre. Au reste, on se tromperait fort si on concluait. de ce que je dis 
ici que toutes les sciences cryptoristiques ou cryptologiques sont des arts. 

§ II. Sciences du troisième ordre relatives à la mesure et aux propriétés de l'étendue.
Les sciences relatives à la mesure et aux propriétés de l'étendue sont tellement liées avec celles qui se rapportent à la détermination des grandeurs en général, qu'on les a souvent entremêlées dans les ouvrages qui en traitent. Ainsi, dans la plupart de ceux qui ont été publiés dans le siècle dernier, on joignait à l'arithmétique et aux notions les plus élémentaires de l'algèbre, la partie de la science de l'étendue à laquelle, à l'exemple des anciens, on restreignait alors le nom de géométrie. On les a séparées depuis dans les traités plus modernes, mais on réunit encore à la théorie des fonctions ses applications à l'étendue ; et l'illustre Lagrange, dans le premier ouvrage qu'il a publié sur cette théorie, y a même réuni ses applications à la mécanique. Ces réunions peuvent être sans doute justifiées par le but que se propose un auteur, ou par l'avantage qui peut en résulter pour un professeur, de trouver dans le même traité
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