en est simple : toutes les vérités dont ils se composent ne sont que la découverte des moyens par
lesquels l'homme peut atteindre un but déterminé. Ces moyens étaient une chose cachée pour celui
qui se proposait de l'atteindre. Au reste, on se tromperait fort si on concluait. de ce que je dis
ici que toutes les sciences cryptoristiques ou cryptologiques sont des arts.
§ II.
Sciences du troisième ordre relatives à la mesure
et aux propriétés de l'étendue.
Les sciences relatives à la mesure et aux propriétés de l'étendue sont tellement liées avec
celles qui se rapportent à la détermination des grandeurs en général, qu'on les a souvent
entremêlées dans les ouvrages qui en traitent. Ainsi, dans la plupart de ceux qui ont été
publiés dans le siècle dernier, on joignait à l'arithmétique et aux notions les plus
élémentaires de l'algèbre, la partie de la science de l'étendue à laquelle, à l'exemple des
anciens, on restreignait alors le nom de géométrie. On les a séparées depuis dans les traités
plus modernes, mais on réunit encore à la théorie des fonctions ses applications à l'étendue ;
et l'illustre Lagrange, dans le premier ouvrage qu'il a publié sur cette théorie, y a même réuni
ses applications à la mécanique. Ces réunions peuvent être sans doute justifiées par le but que
se propose un auteur, ou par l'avantage qui peut en résulter pour un professeur, de trouver dans le
même traité
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