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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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vations patientes et minutieuses, et les théories destinées à expliquer les faits aux faits 
destinés à fonder les théories. Retrouver, dans les observations isolées qui se multiplient, le 
lien qui les unit ; mettre en relief, d'une manière évidente à tous, la raison cathée qui y est 
contenue ; arracher l'apparence trompeuse qui les montre différentes, et manifester, dans un 
fragment du système, un fragment de la loi universelle, c'est une des oeuvres les plus difficiles 
de la science moderne ; c'est aussi une de celles qui importent le plus à son avancement et qui 
honorent le plus les efforts du génie. 
M. Ampère, dans ce domaine des découvertes laborieuses et influentes, a signalé son nom par ses 
travaux éminents et définitifs sur le problème, si compliqué au premier coup d'oeil, des 
phénomènes électro-magnétiques. Comme ses travaux formeront dans l'avenir la gloire principale 
de M. Ampère, et lui assureront un nom dans les annales de la science, il est important d'exposer, 
avec quelque détail, en quoi ils ont consisté. On avait déjà remarqué à différentes fois que 
l'électricité exerçait une action sur l'aiguille aimantée. Ainsi, la boussole, sur des vaisseaux 
frappés du tonnerre, perdait la 
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