Accueil
Rechercher dans les textes édités
Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
|<       <      Page vi      >      >|
Aller à la page
le grand géomètre, le physicien immortel avait porté son regard partout où peut atteindre la 
méditation humaine, et que rien dans l'ensemble de la connaissance n'était demeuré étranger à 
cet esprit qui embrassait et dominait tout. 
La philosophie surtout avait été l'objet des recherches persévérantes de mon père.
J'espère tirer des fragmens qu'il a laissés une partie au moins du système entièrement nouveau, 
par lequel il était parvenu à se rendre compte de l'origine, de la nature et de la certitude de 
nos idées. On trouvera déjà ici quelques aperçus profonds indiqués en passant. 
Les penseurs remarqueront la théorie des rapports considérés comme ayant un mode 
d'existence aussi réel que les substances, bien que différent, pont jeté pour l'intelligence 
entre les simples apparences qui se produisent dans notre esprit et l'essence des êtres. 
On sera étonné, je crois, de voir, dans les lettres, dans les beaux-arts, dans l'histoire,
|<       <      Page vi      >      >|
Aller à la page
Télecharger le PDF en format texte ->Créer son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© CRHST/CNRS, 2005 / Développé sous ICEberg 4.0.2 / hébergement CC-IN2P3 / Directeur de publication : Christine Blondel, responsable informatique : Stéphane Pouyllau