Accueil
Rechercher dans les textes édités
Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
|<       <      Page 165      >      >|
Aller à la page
un territoire, y élevant des monumens qui en conservent le souvenir aux races futures, tantôt 
s'agrandissant, s'éclairant, tantôt exposées à des revers, et quelquefois disparaissant des 
contrées où elles avaient fleuri, pour faire place à d'autres nations, éprouvant des 
révolutions politiques, des révolutions religieuses, etc., etc. 
L'embranchement que j'ai formé de ces sciences me paraît suffisamment caractérisé par la 
définition même des objets auxquels se rapportent les sciences dont il se compose. Une seule 
difficulté pourrait se présenter à l'égard des limites dans lesquelles il doit être 
circonscrit. Elle est relative à l'hiérologie que j'ai placée dans l'embranchement dont il s'agit 
ici, et qu'on pourrait croire plus convenable de comprendre dans les sciences politiques. I1 en 
serait en effet ainsi dans le cas où l'on rangerait, parmi ces dernières, toutes les causes 
qui peuvent influer sur l'existence des nations et les vicissitudes qui en ont marqué les diverses 
époques : mais déjà la philosophie de l'histoire a étudié ces causes, en tant qu'elles 
résultent de l'enchaînement des événemens et sont indépendantes du libre choix des peuples et 
des gouvernemens. L'influence des religions sur les destinées des sociétés humaines présente 
aussi ce dernier caractère. Ce sont des causes, il est vrai, mais non pas des moyens 
qu'on puisse employer à volonté ; et nous avons défini les sciences politiques : Sciences 
|<       <      Page 165      >      >|
Aller à la page
Télecharger le PDF en format texte ->Créer son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© CRHST/CNRS, 2005 / Développé sous ICEberg 4.0.2 / hébergement CC-IN2P3 / Directeur de publication : Christine Blondel, responsable informatique : Stéphane Pouyllau