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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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sont toujours les sciences relatives aux moyens d'agir qui viennent à la suite de celles où 
l'on se propose surtout de connaître. 
Ces réflexions ne peuvent laisser aucun doute sur la place qu'on doit assigner aux sciences 
nootechniques ; et nous en verrons un dernier exemple lorsqu'il sera question de la division du 
dernier sous-règne en sciences ethnologiques et politiques. Quant à présent, il me suffira de 
remarquer que c'est ce caractère d'action exercée par l'intelligence et la volonté d'un 
homme sur d'autres intelligences et d'autres volontés, qui distingue les sciences nootechniques de 
toutes les autres, et qui place nécessairement parmi elles la pédagogique, puisque celle-ci 
consiste dans l'action de l'instituteur sur les facultés intellectuelles et morales de 
l'élève, et dans le choix des moyens les plus convenables pour que cette action produise les 
meilleurs résultats possibles. 
3. Sciences ethnologiques. Le langage est le lien des sociétés ; sans lui, elles ne 
pourraient ni se former, ni subsister. Les sciences nootechniques doivent donc, dans l'ordre 
naturel, précéder les sciences ethnologiques. 
C'est encore la pensée de l'homme qu'étudient celles-ci ; mais ce n'est plus la pensée 
considérée en elle-même, ou dans les moyens par lesquels elle se manifeste : c'est la 
pensée dans les sociétés humaines agissant chacune comme un seul homme, possédant 
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