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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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L'embranchement des sciences où l'on s'occupe de la pensée considérée en elle-même , où 
l'on étudie la nature, l'origine, le degré de certitude et la réalité de nos connaissances, les 
différens caractères des hommes, les lois de la morale et le principe de ces lois, se compose de 
vérités tellement liées entre elles, qu'on a senti le besoin de réunir ces sciences sous une 
dénomination commune ; et, comme la plupart d'entre elles se trouvent comprises dans la 
partie de l'enseignement public, à laquelle on a donné le nom de cours de 
philosophie, on a adopté assez généralement pour ces sciences celui de sciences 
philosophiques. Les limites qui les séparent, tant des sciences précédentes que de celles qui 
les suivent, sont si bien marquées par la nature même de leur objet, qu'elles ne peuvent offrir 
presque aucune difficulté. Je dois cependant remarquer ici que l'action réciproque du physique et 
du moral de l'homme donne lieu, entre les sciences médicales et les sciences philosophiques, à un 
point de contact, qui me paraît exiger quelques éclaircissements. 
C'est par le but qu'on se propose dans les diverses sortes de recherches qui sont relatives à 
cette action qu'il faut déterminer le règne où chacune d'elles doit être placée. Ainsi, quand 
on étudie l'influence du moral de l'homme sur sa santé, les travaux intellectuels, les sentimens, 
les passions qui peuvent l'altérer sont considérés sous le rapport médical. La science 
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