et l'archéologie (à l'exception de l'histoire sacrée et des antiquités judaïques) ainsi que
l'art militaire, ne sont pas même nommées dans le tableau du père Ventura (1).
Reprenons maintenant les quatre embranchemens des sciences noologiques, pour les définir, pour
tracer avec précision les limites qui les séparent et déterminer l'ordre dans lequel ils doivent
être rangés.
a. Énumération et définitions.
I. Sciences philosophiques. En me servant de ce nom, je me suis conformé Ã
l'usage, et non à l'étymologie, bien convaincu qu'il ne faut pas y avoir égard dès qu'un mot a
passé dans le langage ordinaire.
(1) On voit d'ailleurs, dans ce tableau, des rapprochemens auxquels en de peut qu'applaudir. Les
lettres et les beaux-arts sont réunis avec raison à l'idéologie, la dialectique et la
pédagogique, quoique le titre de sciences de raisonnement ne leur convienne guère ; mais
les mots sont ici de peu d'importance. Les mathématiques se trouvent, conformément à ce que j'ai
établi lorsque je m'en suis occupé, parmi la sciences d'observation ; seulement elles sont
rangées d'une manière bien singuli ère. Ces sciences commencent par la cosmologie, vient ensuite
la chimie ; et c'est immédiatement après cette dernière science que sont placées les
mathématiques ; et celles-ci sont suivies de la physique particulière, dont la liaison naturelle
avec la chimie se trouve ainsi rompue. A la physique particulière succède l'autronomie, suivie Ã
la médecine et de l'histoire naturelle, dont il est difficile d'apercevoir les rapports avec elle.
|
|
Télecharger le PDF en format texte ->
|