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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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projectiles, à la technologie, qui lui procure les vaisseaux et les instrumens de guerre de 
tout genre, qu'il doit avoir recours, c'est encore à la connaissance du coeur humain et des moyens 
d'agir sur l'esprit des guerriers, à la géographie, tant physique qu'ethnologique, qui lui fait 
connaître, d'une part, tous les accidens du terrain qui doit être le théàtre de la guerre, de 
l'autre, les points qu'il convient d'attaquer ou de défendre, les dispositions des habitans, etc., 
à l'histoire enfin, où il trouve tant de renseignemens sur les circonstances qui peuvent 
déterminer la perte ou le gain d'une bataille. 
Quant aux limites qui le séparent des autres sciences, elles sont tellement tranchées par la 
nature même de l'objet spécial dont il s'occupe, qu'il me paraît inutile d'entrer dans aucun 
détail à cet 
égard.
3. Nomologie. L'économie sociale et l'art militaire n'embrassent, pour ainsi dire, que les 
élémens matériels de l'existence, de la prospérité et de la puissance des nations. Celles-ci 
ont d'autres besoins qu'on pourrait appeler moraux et auxquels les lois d'abord, et subsidiairement 
les gouvernemens chargés de les faire exécuter, ont pour objet de satisfaire (1). 

(1) Je crois devoir appeler l'attention du lecteur sur une correspondance remarquable entre la 
manière dont nous avons divisé les sciences ethnalogiques en deux sous-embranchemens, 
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