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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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n'ont d'abord été réglés que par des usages qui s'étaient établis comme d'eux-mêmes ; mais, 
avec les progrès de la civilisation, sont venus des traités formels basés sur les intérêt 
réciproques des peuples qui les ont conclus. De ces usages, de ces traités et de la loi suprême 
du juste et de l'injuste qui existe de peuple à peuple, comme d'individu à individu, se compose le 
droit public des nations, qui est l'objet de la science du troisième ordre que je nomme 
Ethnodicée, d'?θνοsigmaf;, nation, et δ??ν, le droit. 
2. Diplomatie. Mais ces usages et les traités ont, comme les lois, et peut-être plus encore, 
besoin d'être interprétés ; car ils s'occupent d'intérêts qui excitent en général des 
passions plus violentes, conduisent trop souvent à l'emploi de la force et appellent ainsi sur les 
nations rivales tous les fléaux de la guerre. Cette interprétation suppose la connaissance 
de toutes les circonstances qui ont donné naissance aux usages, aux traités, de l'esprit qui a 
présidé à leur formation, des intérêts qu'ils ont ménagés ou compromis, etc. Tel est l'objet 
de la science qui a reçu depuis long-temps le nom de Diplomatie. 
3. Cybernétique. Les relations de peuple à peuple, étudiées dans les deux sciences 
précédentes, ne sont que la moindre partie des objets sur lesquels doit veiller un bon 
gouvernement ; le maintien de l'ordre public, l'exécution des lois, la juste répartition des 
impôts, le choix des hommes qu'il doit em- 
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