Accueil
Rechercher dans les textes édités
Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
|<       <      Page 137      >      >|
Aller à la page
sont résultés soit en bien, soit en mal, sur l'état social des divers peuples. C'est à cette 
science que j'ai donné le nom de Législation comparée. 
4. Théorie des lois. L'autre voie pour parvenir à la détermination des meilleures lois 
consiste à les déduire, autant qu'il est possible, des principes éternels du juste et de 
l'injuste. Mais, comme celles qui existent n'y sont pas malheureusement toujours conformes, il faut 
en même temps rechercher les causes qui ont fait établir les bonnes et les mauvaises lois, quelles 
circonstances particulières ont déterminé l'adoption des différens codes qui, par l'influence de 
ces circonstances, présentent tant de diversité suivant les lieux et les temps ; enfin, 
considérant les lois elles-mêmes comme des causes, il faut voir comment on peut ramener à 
des règles générales l'influence qu'elles doivent exercer, et prévoir les effets d'une loi 
nouvelle. Tels sont les divers objets dont s'occupe la Théorie des lois. 

b. Classification.
Toutes les vérités qui concernent les lois, toutes les recherches dont elles peuvent être l'objet, trouvent leur place dans l'ensemble des sciences du troisième ordre que nous venons d'énumérer. La réunion de ces quatre sciences en forme une du premier ordre que j'appellerai NOMOLOGIE. La nomologie se divisera
|<       <      Page 137      >      >|
Aller à la page
Télecharger le PDF en format texte ->Créer son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© CRHST/CNRS, 2005 / Développé sous ICEberg 4.0.2 / hébergement CC-IN2P3 / Directeur de publication : Christine Blondel, responsable informatique : Stéphane Pouyllau