quatrième ou du cinquième ordre, suivant qu'on s'occupe des lois d'un peuple, soit de celles qui
le régissent actuellement, soit de toutes celles auxquelles il a obéi successivement, ou suivant
que l'on se borne à l'étude des lois relatives à un objet déterminé. C'est sous ce dernier
rapport qu'on a fait les distinctions des divers Codes : civil, pénal, rural, administratif, etc.,
et une classe à part des lois politiques ou constitutions, qui règlent les droits réciproques des
peuples et de leurs gouvernemens. Mais, pour restreindre la nomographie dans les limites que je
crois convenable de lui donner, je dois remarquer qu'étant une science de faits, différens chez
les différens peuples, elle ne comprend ni le droit naturel qui appartient à la science dont je
parlerai tout à l'heure sous le nom de théorie des lois, ni le droit des gens qui règle
les rapports des nations entre elles, et qui, par conséquent, doit faire partie des sciences dont
il sera question dans le paragraphe suivant.
2. Jurisprudence. Mais quelque claires et précises que soient les lois, il est impossible
qu'elles trouvent une application également facile, à tous les cas particuliers qui peuvent se
présenter, et qu'elles les aient tous prévus. De là , la nécessité de chercher ce qui est caché
sous le texte des lois, soit dans leur esprit, soit dans les motifs d'après lesquels elles ont
été établies. C'est cette recherche que l'avocat fait autant qu'il le peut dans le sens favorable
à sa cause et que
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