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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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a. Énumération et définitions.
I. Statistique. La première chose à étudier ici, c'est l'état de ce qui fait la richesse et la force d'une nation ou d'une contrée, comme sa population comparée à l'étendue de son territoire et répartie suivant les différens âges et les diverses professions, ses productions, son industrie, son commerce, ses charges, ses revenus dans leurs rapports avec la consommation, les différentes manières dont les richesses se trouvent distribuées entre ses habitans, etc. De tout cela se compose la science à laquelle on a donné le nom de Statistique. Cette science, à la prendre dans toute l'étendue dont elle est susceptible, doit embrasser tous les lieux et tous les temps ; mais on n'a pas même essayé encore de faire une statistique complète ; et les ouvrages publiés sur ce sujet sont bornés à certains lieux, à certaines époques. On doit les considérer comme des espèces de monographies, des matériaux de la science, plutôt que la science elle-même. 2. Chrématologie. Après que la statistique a constaté l'état d'un pays tous le rapport de la population, des richesses de tout genre, etc., il s'agit du chercher comment se produisent ces richesses, comment elles se consomment. De là, une seconde science du troisième ordre à laquelle j'ai cru devoir donner
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