Accueil
Rechercher dans les textes édités
Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
|<       <      Page 122      >      >|
Aller à la page
cales, cette circonstance que les objets dont elles s'occupent ont tous un caractère de causalité 
qui ne permet pas de considérer une partie de ces sciences comme plus élémentaire que l'autre. 
C'est pourquoi j'emploierai ici, relativement aux sciences du second ordre, le même mode de 
nomenclature dont je me suis servi pour les sciences médicales. Dans le présent chapitre, il y 
aura des sciences du second ordre, dont le nom se formera de celui de la science du premier ordre à 
laquelle il appartient, joint à l'épithète : proprement dite. Il n'y en aura point où 
l'on fasse usage de l'épithète : élémentaire. 

§ Ier Sciences du troisième ordre relatives aux richesses et aux sources de la prospérité des nations, ainsi qu'à leur influence sur le bonheur des individus dont elles se composent.
C'est par ces sciences qu'il faut commencer l'énumération de toutes celles dont nous avons à traiter dans ce chapitre ; car, avant d'organiser des armées, de faire des lois, d'établir des gouvernemens, il faut d'abord que les hommes subviennent à leurs besoins, assurent leur subsistance et tout ce qui est indispensable à leur existence physique.
|<       <      Page 122      >      >|
Aller à la page
Télecharger le PDF en format texte ->Créer son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© CRHST/CNRS, 2005 / Développé sous ICEberg 4.0.2 / hébergement CC-IN2P3 / Directeur de publication : Christine Blondel, responsable informatique : Stéphane Pouyllau