cales, cette circonstance que les objets dont elles s'occupent ont tous un caractère de causalité
qui ne permet pas de considérer une partie de ces sciences comme plus élémentaire que l'autre.
C'est pourquoi j'emploierai ici, relativement aux sciences du second ordre, le même mode de
nomenclature dont je me suis servi pour les sciences médicales. Dans le présent chapitre, il y
aura des sciences du second ordre, dont le nom se formera de celui de la science du premier ordre Ã
laquelle il appartient, joint à l'épithète : proprement dite. Il n'y en aura point où
l'on fasse usage de l'épithète : élémentaire.
§ Ier
Sciences du troisième ordre relatives aux richesses et aux sources de la prospérité des
nations, ainsi qu'Ã leur influence sur le bonheur des individus dont elles se composent.
C'est par ces sciences qu'il faut commencer l'énumération de toutes celles dont nous
avons à traiter dans ce chapitre ; car, avant d'organiser des armées, de faire des lois,
d'établir des gouvernemens, il faut d'abord que les hommes subviennent à leurs besoins, assurent
leur subsistance et tout ce qui est indispensable à leur existence physique.
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