qu'elle étudie, il peut cependant rester quelques difficultés, tant sur les limites qui la
séparent des autres sciences, que sur la place qu'il convient de lui assigner dans la série des
connaissances et sur l'embranchement de ces sciences dans lequel elle doit être comprise ; c'est de
la solution de ces difficultés que nous avons à nous occuper.
La première est relative à la limite qui sépare l'hiérologie de la théologie naturelle et de
la théodicée. Le but commun que ces sciences se proposent également est d'éclairer l'homme sur
les rapports qui peuvent exister entre lui et son Créateur, et sur la première origine de toutes
choses. Mais les moyens qu'elles emploient pour y parvenir sont trop différens pour que ce soit un
motif de les réunir, lorsque,
« celle du moyen âge et l'histoire moderne. Sans doute cette histoire complète, suffisamment
détaillée, qui n'existe point encore, serait au-dessus des forces, non seulement d'un seul auteur,
mais peut-être même d'une réunion de savans, à moins qu'on ne supposait cette réunion très
nombreuse ; mais ce n'est point une raison pour ne pas comprendre dans la science dont il est ici
question, tout ce qu'elle doit embrasser ; et si la plupart des historiens en ont négligé une si
grande partie pour s'attacher presque exclusivement à la partie politique et militaire, c'est
qu'ils ont modelé leurs ouvrages sur ceux des historiens de la Grèce et de Rome, écrits à une
époque où l'on ne s'était point encore élevé à cette idée : que la marche de l'esprit humain
était, plus encore que les faite matériels, le véritable objet de l'histoire. »
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