ouvrage comme une sorte d'introduction. Peut-être serait-il encore plus rationnel de la placer Ã
la fin. Par là elle serait plus intelligible et on n'aurait à parler au lecteur que de ce qu'il
connaît déjà . Cette réflexion s'applique et aux sciences de différens ordres, et aux groupes de
vérités plus généraux, comme les sous-embranchemens, les embranchemens, etc. On conçoit, en
effet, qu'on pourrait, par exemple, faire soit une histoire suivie, soit un dictionnaire
biographique des travaux, des découvertes, de la vie des chimistes ou à la tête d'un traité de
chimie, ou dans un ouvrage à part, et que, dans tous les cas, cet ouvrage appartiendrait à la
chimie, en y comprenant tout ce qui se rapporte réellement à cette science. Il en serait de même
par rapport à l'analyse mathématique, qu'on pourrait suivre ainsi dans tous ses progrès, de
l'Inde où elle a pris naissance à l'école d'Alexandrie, dans ce qui nous reste de Diophante, chez
les Arabes et chez les Algébristes modernes, jusqu'aux traités de cette science qui servent
aujourd'hui à l'enseignement. Ce sont là les sciences du troisième ordre. La même chose peut
avoir lieu pour une science du second, pour une du premier, pour un sous-embranchement, pour un
embranchement, par exemple , un traité, ou un dictionnaire biographique, des découvertes, etc.,
etc. (1).
(1) Mon père avait d'abord envisagé autrement le but et le do-
|
|
Télecharger le PDF en format texte ->
|