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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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ouvrage comme une sorte d'introduction. Peut-être serait-il encore plus rationnel de la placer à 
la fin. Par là elle serait plus intelligible et on n'aurait à parler au lecteur que de ce qu'il 
connaît déjà. Cette réflexion s'applique et aux sciences de différens ordres, et aux groupes de 
vérités plus généraux, comme les sous-embranchemens, les embranchemens, etc. On conçoit, en 
effet, qu'on pourrait, par exemple, faire soit une histoire suivie, soit un dictionnaire 
biographique des travaux, des découvertes, de la vie des chimistes ou à la tête d'un traité de 
chimie, ou dans un ouvrage à part, et que, dans tous les cas, cet ouvrage appartiendrait à la 
chimie, en y comprenant tout ce qui se rapporte réellement à cette science. Il en serait de même 
par rapport à l'analyse mathématique, qu'on pourrait suivre ainsi dans tous ses progrès, de 
l'Inde où elle a pris naissance à l'école d'Alexandrie, dans ce qui nous reste de Diophante, chez 
les Arabes et chez les Algébristes modernes, jusqu'aux traités de cette science qui servent 
aujourd'hui à l'enseignement. Ce sont là les sciences du troisième ordre. La même chose peut 
avoir lieu pour une science du second, pour une du premier, pour un sous-embranchement, pour un 
embranchement, par exemple , un traité, ou un dictionnaire biographique, des découvertes, etc., 
etc. (1). 

(1) Mon père avait d'abord envisagé autrement le but et le do-
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