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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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vient d'être dit, elle se rapporte à la technesthétique lorsqu'il s'agit des beautés et des 
défauts de ce même monument considéré comme un produit de l'art, indépendamment de ce qu'y 
cherche l'archéologue. Nous avons déjà vu plus d'une fois que le même objet considéré sous 
divers rapports, peut appartenir à des sciences différentes ; et cette idée a été développée, 
pages 168, 169, etc., de la première partie, en prenant pour exemple une fonction organique qui 
doit être rapportée à la zoologie, quand elle est considérée en elle-même, et, qui, quand il 
s'agit des causes qui la déterminent, des maladies où il convient en général de la provoquer, ou 
de son emploi dans une maladie individuelle, doit l'être à différentes branches des sciences 
médicales. 
Quant à la place que l'archéologie doit occuper dans la série des connaissances humaines, elle 
se trouve nécessairement déterminée par la considération que cette science, d'une part, sert de 
complément à la géographie des anciens peuples, et, de l'autre, prépare à l'étude de 
l'histoire, à laquelle elle est si intimement liée, que j'ai même hésité quelques momens sur la 
question de savoir si elle devait précéder l'histoire, ou être placée immédiatement après. 
En effet, l'explication d'un monument ne peut quelquefois être trouvée qu'à l'aide de ce que 
l'histoire nous apprend sur les hommes qui en ont été les au- 
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