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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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agit directement sur la pensée d'élèves qu'il connaît, le professeur sur celle d'auditeurs qui 
assistent à ses leçons. 
Il est assez remarquable qu'en considérant les choses sous ce point de vue, cette limite paraisse 
si peu tranchée et que le caractère distinctif de la littérature et de la pédagogique semble 
tenir à des circonstances peu importantes en elles-mêmes ; ce qui justifie le rapprochement que 
j'ai fait de ces deux sciences, sans que cependant on puisse en conclure qu'elles dussent être 
confondues. Elles diffèrent réellement l'une de l'autre, précisément comme la mécanique de 
l'astronomie. L'une est de même la science générale, l'autre celle de l'application qu'on en fait 
à un objet spécial. 

b. Classification.
Les quatre sciences du premier ordre que je viens d'énumérer comprennent toutes les vérités relatives aux différens moyens par lesquels l'homme agit sur l'intelligence ou la volonté des autres hommes. Ce caractère commun ne permet pas de les séparer. Mais , comme l'usage n'a pas encore fait cette réunion, il me manquait un mot pour l'exprimer. J'ai cru que le nom de Sciences nootechniques était celui qu'il convenait de préférer, puisqu'elles s'occupent des moyens d'agir sur l'intelligence, comme les sciences du premier règne, que j'ai désignées par
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