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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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comme nous l'avons vu, en ce que les moyens employés dans la technesthétique agissent par 
eux-mêmes, indépendamment de toute institution ou convention préalable, tandis que les moyens 
dont se sert la glossologie n'y sont considérés que comme signes institués, auxquels l'habitude 
joint des idées ou des sentimens avec lesquels ces signes n'ont que ce rapport artificiel. Une fois 
cette ligne de démarcation admise, la glossologie se trouve complétement définie, quand on a dit 
qu'elle renferme la connaissance des vocabulaires et des grammaires de toutes les langues, les 
recherches sur le sens et l'étymologie des mots, les lois générales qu'on déduit de la 
comparaison des diverses langues, et les hautes questions sur leur origine et leur situation. 
3. Littérature. L'étude que la littérature fait des écrits de tout genre établit entre 
elle et les autres sciences des points de contact qui exigent quelques explications sur la fixation 
des limites par lesquelles je la sépare soit des sciences en général, soit de la glossologie en 
particulier. Je remarquerai donc que lorsqu'il s'agit d'un écrit destiné à instruire, soit en 
étudiant l'ensemble de l'univers, ou les matériaux dont le globe de la terre est composé et les 
êtres vivans qui l'habitent, soit en faisant connaître les procédés dont l'industrie fait usage 
ou ceux qu'elle doit employer de préférence, les principes de l'art de guérir, les préceptes de 
la morale les faits dont se com- 
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