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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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trace le plan. C'est, par rapport à lui que nous l'avons déjà résolue dans ce que nous avons 
dit, page 51, du cas où l'architecture est un des beaux-arts, et de celui où elle ne doit être 
considérée que comme une des parties de la technologie. La même distinction s'applique à tous 
les arts du dessin ; ainsi, les travaux du peintre en bâtiment sont du domaine de l'industrie ; et 
la peinture n'est un des beaux-arts que quand le tableau nous inspire quelque sentiment, ne fût-ce 
que celui que nous fait éprouver une imitation fidèle de la nature. 
2. Glossologie. Cette science qui a pour objet les signes de la parole et de l'écriture, à 
l'aide desquels les hommes se communiquent leurs idées, leurs sentimens, leurs passions, etc., ne 
peut se confondre avec aucune des sciences du premier ordre qui la précèdent ou la suivent dans 
une classification. De tontes ces sciences, c'est la technesthétique qui s'allie le plus 
immédiatement avec la glossologie. Elles ont le même but, celui de rappeler les idées, les 
sentimens, les passions, etc. , et d'en faire naître de nouveaux dans le spectateur d'un objet 
d'art, l'auditeur, soit d'un morceau de musique, soit d'un discours quelconque, ou enfin dans le 
lecteur, lorsqu'il est question du langage écrit. Mais ces deux sciences présentent dans les 
moyens qu'elles emploient une différence fondamentale qui tracé entre elles une ligne de 
démarcation précise et qui consiste, 
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