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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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veloppement de leur intelligence, il peut aussi leur faire adopter des erreurs ; si la littérature 
peut élever leurs âmes et perfectionner leur intelligence, elle peut aussi égarer leur esprit et 
ébranler en eux les fondemens de la morale. De là, la nécessité d'une nouvelle étude des moyens 
par lesquels on peut agir sur l'intelligence et la volonté de l'homme, non plus pour connaître ces 
moyens et l'emploi général qui en a été fait, mais pour les diriger vers le but auquel ils 
devraient tendre sans cesse, celui de rendre les hommes plus éclairés et plus vertueux, et pour 
s'en servir, surtout à l'époque où leur jeune âge les met dans la dépendance de ceux qui sont 
chargés de les instruire et de les former à la vertu. 

a. Énumération et définitions.
1. Pédiographie. Nous avons ici à étudier d'abord tous les moyens qui ont été employés ou qui le sont encore pour l'instruction et l'éducation des enfans, des jeunes gens, et même en certains cas des hommes faits. La connaissance de ces moyens constitue une science du troisième ordre, à laquelle j'ai donné le nom de pédiographie, du grec παιδε?α, éducation. 2. Idioristique. Dans l'éducation, il est un élément qui ne se révèle point à l'observation immédiate, qu'on ne peut découvrir qu'à force de recherches, c'est le caractère de l'élève, ses goûts, ses passions, les divers degrés d'aptitude qu'il a pour les diffé-
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