dans les sciences dont nous n'avons pas encore parlé.
Je crois devoir ajouter à ce que je viens de dire sur la science que je nomme bibliographie, que
lorsqu'il est question d'un ouvrage destiné à plaire ou à émouvoir, l'indication de l'impression
qu'il nous fait, des beautés, des défauts qu'il présente en général, fait évidemment partie du
compte rendu de cet ouvrage et appartient par conséquent à la bibliographie. Mais, il en est ici
domine pour les beaux-arts ; l'appréciation ou la discussion de ces beautés et de ces défauts
d'après les lois du goût, et la comparaison de l'ouvrage dont il s'agit avec les modèles, en un
mot, ce qu'on appelle critique littéraire, doit être rapporté à la science dont nous parlerons
tout à l'heure sous le nom de Littérature comparée.
2. Bibliognosie. Mais cette sorte de description de ce que contient un ouvrage ne constitue
que la moindre partie de l'étude qu'on doit en faire, quand on veut s'en former une idée
complète. Il reste à rechercher la manière dont l'auteur s'est acquitté de la tâche qu'il s'est
imposée et jusqu'à quel point il a rempli son but ; à interpréter les passages obscurs, Ã
rétablir les textes qui auraient été altérés ; et, si l'ouvrage renferme des pensées que
l'auteur n'a fait qu'indiquer, ou des allusions à des faits bien connus de ses contemporains et
plus ou moins oubliés depuis, à retrouver toute la pensée de l'auteur sous le voile dont il l'a
recouverte, en un mot à faire ce
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