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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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dans les sciences dont nous n'avons pas encore parlé.
Je crois devoir ajouter à ce que je viens de dire sur la science que je nomme bibliographie, que 
lorsqu'il est question d'un ouvrage destiné à plaire ou à émouvoir, l'indication de l'impression 
qu'il nous fait, des beautés, des défauts qu'il présente en général, fait évidemment partie du 
compte rendu de cet ouvrage et appartient par conséquent à la bibliographie. Mais, il en est ici 
domine pour les beaux-arts ; l'appréciation ou la discussion de ces beautés et de ces défauts 
d'après les lois du goût, et la comparaison de l'ouvrage dont il s'agit avec les modèles, en un 
mot, ce qu'on appelle critique littéraire, doit être rapporté à la science dont nous parlerons 
tout à l'heure sous le nom de Littérature comparée. 
2. Bibliognosie. Mais cette sorte de description de ce que contient un ouvrage ne constitue 
que la moindre partie de l'étude qu'on doit en faire, quand on veut s'en former une idée 
complète. Il reste à rechercher la manière dont l'auteur s'est acquitté de la tâche qu'il s'est 
imposée et jusqu'à quel point il a rempli son but ; à interpréter les passages obscurs, à 
rétablir les textes qui auraient été altérés ; et, si l'ouvrage renferme des pensées que 
l'auteur n'a fait qu'indiquer, ou des allusions à des faits bien connus de ses contemporains et 
plus ou moins oubliés depuis, à retrouver toute la pensée de l'auteur sous le voile dont il l'a 
recouverte, en un mot à faire ce 
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