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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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zoographie, mais une zoographie incomplète ; tandis que la bibliographie complète, telle qu'on la 
fait aujourd'hui dans les comptes rendus qui paraissent dans les journaux, correspond à une 
zoographie complète, où l'on expose, outre les caractères spécifiques dont nous venons de 
parler, les détails relatifs à la manière de vivre, aux moeurs, au climat , etc., de chaque 
animal. 
Mais, dira-t-on, une telle bibliographie embrassant tous les ouvrages qui existent, serait bien au 
dessus des forces d'un seul homme ou mène d'une réunion de bibliographes. Ce n'est pas là une 
objection, car il en est de même de la plupart des sciences que j'ai signalées jusqu'ici, et de 
celles dont il reste à m'occuper. Une technographie qui comprendrait la description de tous les 
arts, une lexiographie où l'on trouverait les dictionnaires et les grammaires de toutes les langues 
des peuples qui existent sur la surface de la terre ou qui y ont existé, en offrent des exemples 
frappans. Aussi, lorsqu'il est question de ces sciences, les hommes qui s'en occupent n'en cultivent 
ordinairement qu'une partie. Ils se bornent, en technographie, à étudier les procédés de l'art 
qu'ils veulent exercer et y joignent tout au plus la conpaissance de ceux qu'on emploie dans 
quelques arts analogues. S'il s'agit des langues, ils n'en apprennent qu'un certain nombre, qui est 
souvent très restreint. C'est aussi ce que nous trouverons 
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