zoographie, mais une zoographie incomplète ; tandis que la bibliographie complète, telle qu'on la
fait aujourd'hui dans les comptes rendus qui paraissent dans les journaux, correspond à une
zoographie complète, où l'on expose, outre les caractères spécifiques dont nous venons de
parler, les détails relatifs à la manière de vivre, aux moeurs, au climat , etc., de chaque
animal.
Mais, dira-t-on, une telle bibliographie embrassant tous les ouvrages qui existent, serait bien au
dessus des forces d'un seul homme ou mène d'une réunion de bibliographes. Ce n'est pas là une
objection, car il en est de même de la plupart des sciences que j'ai signalées jusqu'ici, et de
celles dont il reste à m'occuper. Une technographie qui comprendrait la description de tous les
arts, une lexiographie où l'on trouverait les dictionnaires et les grammaires de toutes les langues
des peuples qui existent sur la surface de la terre ou qui y ont existé, en offrent des exemples
frappans. Aussi, lorsqu'il est question de ces sciences, les hommes qui s'en occupent n'en cultivent
ordinairement qu'une partie. Ils se bornent, en technographie, à étudier les procédés de l'art
qu'ils veulent exercer et y joignent tout au plus la conpaissance de ceux qu'on emploie dans
quelques arts analogues. S'il s'agit des langues, ils n'en apprennent qu'un certain nombre, qui est
souvent très restreint. C'est aussi ce que nous trouverons
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