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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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en nous inspirant les divers sentimens que pourrait exciter en nous la vue de la nature même, est 
l'objet d'un des beaux-arts : celui du jardinier paysagiste, qu'on a mal à propos confondu avec 
l'architecture. Il en diffère trop par les moyens qu'il emploie pour qu'il puisse y être réuni. 
D'un côté, ce sont des constructions dont la nature ne nous présente réellement aucun modèle ; 
de l'autre, des mouvemens de terrains, des distributions d'eaux, d'arbres et de plantes, qui nous 
affectent en général d'autant plus agréablement qu'ils imitent mieux les beautés dont elle 
charme nos regards ; au lieu que la plantation d'une forêt, d'un verger, d'un jardin d'orangers, 
faite seulement pour tirer le plus grand profit possible du bois ou des fruits qu'ils doivent nous 
procurer, appartient à l'agriculture. 

a. Énumération et définitions.
1. Terpnographie. Nous trouvons d'abord ici la science du troisième ordre qui a pour objet une première étude, soit des chefs-d'oeuvre en tout genre que les beaux-arts offrent à notre admiration, soit de celles de leurs productions qui, sans mériter ce titre, ne laissent pas d'être dignes de notre intérêt pour les beautés qui peuvent quelquefois y briller, par leur originalité ou l'époque qui les a vu naître. Quand cette étude ne peut pas se faire sur les objets eux-mêmes, elle a lieu au moyen de descriptions qu'en ont faites ceux qui les ont vus, ou des repré-
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