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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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turellement en deux sous-embranchemens, l'un des sciences PHILOSOPHIQUES PROPREMENT DITES, 
comprenant la psychologie et l'ontologie, et l'autre des sciences MORALES, renfermant l'éthique et 
la thélésiologie, conformément au tableau qui suit : 
Embranchement.	        Sous-embranchemens.             Sciences du Ier ordre.
                                                          {Psychologie.
                     {PHILOSOPHIQUES PROPREM. DITES.      {Ontologie. 
SCIENCES								        PHILOSOPHIQUES.                                           
                                                          {Ethique.
                             {MORALES                     {Thélésiologie.

OBSERVATIONS. Dans cette division nous retrouvons encore une application frappante des quatre 
points de vue à l'objet général de ces sciences, en prenant, comme nous l'avons vu à l'égard 
des sciences cosmologiques, ces quatre points de vue dans un sens plus large que lorsqu'il s'agit 
des sciences du troisième ordre. La psychologie étudie la pensée telle que nous la connaissons 
par l'observation immédiate ; elle en est donc le point de vue autoptique. L'ontologie se propose 
de résoudre le grand problème de la pensée humaine : savoir, s'il y a de la réalité dans les 
connaissances que nous avons ou croyons avoir de ce qui n'est pas nous-mêmes ; c'est là le 
caractère du point de vue cryptoristique. L'éthique, qui étudie cette multitude de divers 
caractères, de sentimens et de passions qu'offre le coeur humain dans les différens individus, et 
qui lie, autant qu'il lui est possible par des lois générales, les résultats de cette étude, 
présente tous les caractères du point de vue troponomique. Enfin la thélésiologie, en soulevant 
toutes les questions sur lesquelles les philosophes ont de tout temps discuté et discutent encore, 
relatives à la liberté, à la distinction apodictique du juste et , de l'injuste, aux lois morales 
qui sent une suite de cette distinction, et à ce que l'homme a à espérer ou à craindre dans une 
autre 
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